La Mangue - zone VKPP
Deux actions composent cet axe de travail
» Le surgreffage :
Deux surgreffages ont été effectués cette année chez une particulière de Pouembout (1 arbre) et chez un producteur de Voh (6 arbres). Le surgreffage a été l’occasion d’initier le promoteur de Voh.
Surgreffage de manguiers (VOH)
» Suivi de la parcelle mangue :
En début d’année un stagiaire a effectué un travail de compilation d’informations sur la production pour essayer de sortir des poids moyens par variété et des volumes de fruit par arbre.
Ce travail avait pour objectif de fournir un document didactique pour les producteurs, leur permettant d’avoir des références pour le choix des plants par rapport au rendement par arbre et par variété.
La convention arrive à son terme cette année. En partenariat, la technicienne d’ARBOFRUITS et la technicienne fruit de l’Antenne Espace de l’Ouest de Pouembout doivent rédiger un rapport à cet effet. Ce document permettra de faire un bilan sur les 10 ans de suivi et permettra également d’avoir un retour par rapport aux différents objectifs qui avaient été fixés lors de la mise en place de cette parcelle en novembre 2003.
- 2 visites pédagogiques se sont déroulées cette année sur la parcelle en 2013.
- 2 projets de Kits fruitiers vont être implantés avec différentes variétés de manguiers, dans la zone de Pouembout.
Le Litchi- zone Houailou
Le petit fruit rouge n’était pas au rendez-vous cette année. Mais rappelons tout de même qu’il y a eu 2 années « fastes » auparavant, 19 tonnes commercialisés en 2011 et 20 tonnes en 2012.
Un dispositif de relevé des T° et de l’humidité (« mouchards ») sur les zones où des microclimats ont été constatés a été mise en place depuis 2012. Les données ne seront exploitables que sur 3 voire 4 ans en fonction de l’alternance des années productives et improductives.
Relevé mouchards de température
En plus des 6 mouchards mis en place dans les parcelles de letchi, il existe les mêmes dispositifs dans les vergers de diversification (3). Ce qui porte à 9 le nombre de ces appareils disposé sur l’ensemble de la commune.
L’autre axe de travail consistait dans la mise en place d’autres variétés de letchis, moins demandeuses en froid.
Les 20 premiers plants de KAIMANA fournis gratuitement par l’IAC de Pocquereux ont été distribués et mis en terre chez 4 producteurs de Houaïlou. 20 autres ont été installés en totalité à la SCA Donéva. Etant comme un test comportemental, le choix des 4 personnes a été fait en fonction de :
- Leur position géographique (littoral ou vallée)
- Du type de sol présent chez eux.
- Du mode de conduite cultural pratiqué (« traditionnel » ou verger organisé)
La Vanille - zone Ponérihouen-Hienghène
La filière vanille est très peu représentée dans la zone, 4 producteurs sont suivis toute l’année. Certains producteurs ont renouvelé leurs parcelles et d’autres sont de moins en moins entretenues. On observe un relâchement pour cette culture. Nous avons pour objectif en 2014, d’insister sur les démonstrations et les déplacements afin d’encourager les producteurs. Une formation de 3 jours a été faite sur Lifou dans le but d’améliorer la compétence des techniciens. On sait que l’environnement pédoclimatique des Iles Loyautés est propice à ce type de culture dite traditionnelle. La Côte Est aussi présente un climat favorable.Lors des visites dans les exploitations différentes informations culturales ont été recueillies :
- l’utilisation de tuteur mort : récupération des lignes téléphoniques
- l’utilisation de tuteur vivant : Glycéridia et Pignon d’inde qui sont très connu, souvent planté par graine et non par bouture, les espèces de forêt, les agrumes…
- le remplissage des assiettes (type de bois, broyage…)
- l’exposition au soleil,
- le mariage de la vanille lors de la floraison
- etc.…
Tous des points importants au bon développement de la vanilleraie et que la technicienne essayera de mettre en place sur sa zone. Le processus d’échaudage et de séchage jusqu’à la mise en caisse (malle de finition, la vanille fini son processus de mûrissement avant la vente) à la Maison de la Vanille a suscité un intérêt particulier, cela fera office de démonstration pour 2014. Chez les producteurs que la technicienne suit, cette étape est encore non maîtrisée et demande un suivi scrupuleux. Cette formation permettra d’améliorer le conseil technique et d’encourager les producteurs. On peut dire que d’une culture entretenue, on peut en dégager un revenu correct pour le producteur et produire une gousse de qualité peut améliorer son prix de vente.